La tête à Berbe, mais l’esprit à l’Est, à penser à ses camarades restés au combat, luttant en grande infériorité contre les sudistes tentant de s’approcher du fortin de Troyes, Alessandro savait qu’il ne resterait pas longtemps dans ce nouveau fortin, fraîchement capturé aux sudistes.
Sûrement traité de lâche par certains, ou de peureux pas d’autres, il savait que personne ne comprendrait, hormis ses frères et sœurs d’arme... mais pas que...
Cet homme, si différent mais pourtant si semblable. Et si celui ci ne trouvait pas son plan si fou... Alessandro devait tenter le coup.
Mêlant secret et folie, les deux hommes se mettent d’accord qu’un départ vers l’Est, ne pouvaient qu’être l’opportunité qu’ils attendent depuis de long mois. Mais à deux, ils n’iraient sûrement pas très loin, ils ne frapperaient pas très fort, sauf si... Alessandro s’empressa d’envoyer un message à ses frères, eux qui, restaient au front, rencontraient une réaction étrange des sudistes, ceux la même qui peu de temps avant lutter bravement, commençaient un repli vers le sud-ouest.
Mes frères, j’ai rencontré un indien à Berbe, il vous plairait, et je pense qu’on a une idée. Ces canaux n’étant pas protégés, je vous en dirais plus très bientôt. Hâte de vous retrouver, préparez moi des bandages, la traverser des forêts risquent de me demander des « soins ».
Envisageant le meilleur moment pour s’extirper du fortin, l’aube semblait être ce moment. Traversant les lignes sudistes en toute discrétion, chevauchant à vue pour ne pas éveiller les soupçons des sudistes, endormis à cette heures ci, ou plutôt ivres mort.
Deux jours après leur départ, ils ont eu la surprise de recevoir un message d’un sudiste, inconnu pour eux qui semblaient si sûr de lui...
La bleusaille,
Les rats on quitté le fortin:
2020-04-30 04:19:25 Sokokis [42] est sorti du batiment
2020-04-30 04:18:42 Alessandro Luciano [62] est sorti du batiment
Aux courageux qui sont restés, ne vous faites pas d'illusion. Toute lutte est inutile.
Rendez-vous !
Aucun de vous ne sera torturé. Par contre, tous les rats seront traités comme tel et traqués sans pitié.
Alessandro sourit à la lecture de ce message, la menace de traque ne pouvait que les motiver à aller jusqu’au bout, la récompense étant à la hauteur du châtiment si échec il devait y avoir.
Les jours passèrent, sans nouvelle de ses frères légionnaires, mais Alessandro savait qu’ils avaient compris son message, qu’ils se chargeaient de leur côté de s’organiser de leur côté. La compagnie de Sokokis l’indien lui était agréable, il apprenait chaque jour de nouvelles choses. Lui qui était habitué à vivre en ville, apprenait la chasse, la traque et l’art de se fondre dans la masse, enfin plutôt dans la forêt.
L’objectif approchait, sans garantie que les legios seraient sur place, mai il n’en devait pas être autrement. D’abord parce que ses frères ne le laisseraient pas seul, la solidarité étant l’aspect le plus important de leur regroupement, mais surtout parce qu’ils n’avaient pas le choix que de se rendre sur place... le jour J approchait, la pression montant, les deux hommes apprenaient toujours à se connaître, mais chacun savait qu’il devrait compter l’un sur l’autre, et que leur destin n’était plus entre leur main...
Sûrement traité de lâche par certains, ou de peureux pas d’autres, il savait que personne ne comprendrait, hormis ses frères et sœurs d’arme... mais pas que...
Cet homme, si différent mais pourtant si semblable. Et si celui ci ne trouvait pas son plan si fou... Alessandro devait tenter le coup.
Mêlant secret et folie, les deux hommes se mettent d’accord qu’un départ vers l’Est, ne pouvaient qu’être l’opportunité qu’ils attendent depuis de long mois. Mais à deux, ils n’iraient sûrement pas très loin, ils ne frapperaient pas très fort, sauf si... Alessandro s’empressa d’envoyer un message à ses frères, eux qui, restaient au front, rencontraient une réaction étrange des sudistes, ceux la même qui peu de temps avant lutter bravement, commençaient un repli vers le sud-ouest.
Mes frères, j’ai rencontré un indien à Berbe, il vous plairait, et je pense qu’on a une idée. Ces canaux n’étant pas protégés, je vous en dirais plus très bientôt. Hâte de vous retrouver, préparez moi des bandages, la traverser des forêts risquent de me demander des « soins ».
Envisageant le meilleur moment pour s’extirper du fortin, l’aube semblait être ce moment. Traversant les lignes sudistes en toute discrétion, chevauchant à vue pour ne pas éveiller les soupçons des sudistes, endormis à cette heures ci, ou plutôt ivres mort.
Deux jours après leur départ, ils ont eu la surprise de recevoir un message d’un sudiste, inconnu pour eux qui semblaient si sûr de lui...
La bleusaille,
Les rats on quitté le fortin:
2020-04-30 04:19:25 Sokokis [42] est sorti du batiment
2020-04-30 04:18:42 Alessandro Luciano [62] est sorti du batiment
Aux courageux qui sont restés, ne vous faites pas d'illusion. Toute lutte est inutile.
Rendez-vous !
Aucun de vous ne sera torturé. Par contre, tous les rats seront traités comme tel et traqués sans pitié.
Alessandro sourit à la lecture de ce message, la menace de traque ne pouvait que les motiver à aller jusqu’au bout, la récompense étant à la hauteur du châtiment si échec il devait y avoir.
Les jours passèrent, sans nouvelle de ses frères légionnaires, mais Alessandro savait qu’ils avaient compris son message, qu’ils se chargeaient de leur côté de s’organiser de leur côté. La compagnie de Sokokis l’indien lui était agréable, il apprenait chaque jour de nouvelles choses. Lui qui était habitué à vivre en ville, apprenait la chasse, la traque et l’art de se fondre dans la masse, enfin plutôt dans la forêt.
L’objectif approchait, sans garantie que les legios seraient sur place, mai il n’en devait pas être autrement. D’abord parce que ses frères ne le laisseraient pas seul, la solidarité étant l’aspect le plus important de leur regroupement, mais surtout parce qu’ils n’avaient pas le choix que de se rendre sur place... le jour J approchait, la pression montant, les deux hommes apprenaient toujours à se connaître, mais chacun savait qu’il devrait compter l’un sur l’autre, et que leur destin n’était plus entre leur main...