Henri Jones a écrit:Courage (si ça peut te rassurer ma conjointe est dans un cas similaire et obligée d’aller travailler... au point que ses RH et son médecin pro lui ont conseillé de poser des arrêts maladie pour se protéger... le monde est fou)
C'est pas faute d'avoir essayé de mon côté
Sur le site du gouvernement, il est indiqué ceci (pour tout le monde, à risque ou pas -
https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/questions-reponses-par-theme/article/teletravail ) :
Depuis le 17 mars et jusqu’à nouvel ordre, le télétravail doit être systématiquement privilégié. L’employeur doit donc démontrer que la présence sur le lieu de travail est indispensable au fonctionnement de l’activité (pour refuser une demande de télétravail)
-> J'ai un certificat médical de mon médecin traitant disant qu'au vu de ma situation, je dois continuer le télétravail
-> Contact de l'inspection du travail : ils entendent bien mes arguments mais ils ne peuvent rien faire car le télétravail, bien qu'affiché sur le site du gouvernement comme étant à être systématiquement privilégié, il n'y a pas de loi ou de changement dans le code du travail pour contraindre les entreprise à l'appliquer.
-> Contact avec des syndicats et des déléguées du personnel, c'est remonté jusqu'à la DRH qui n'ont rien voulu entendre
-> Contact avec le CHSCT, ils vont utiliser mon cas pour argumenter contre la décision du Groupe sur le fait de revenir au bureau contre la volonté de certains employés et pouvant les mettre à risque sur leur santé (que ce soit physique ou psychologique)
-> Je vais avoir un RDV avec la médecine du travail, j'ai remonté que cette situation me met en stress, m'empêche de dormir et que j'en perd l'appétit du coup ça commence à faire du bruit
-> Le fait que c'est une situation perdant/perdant
Et malgré tout ça, ils me demandent toujours d'être au bureau demain
Si ma boite ne donnait pas tout les avantages qu'elle donne (une paye assez bonne, 23 jours de RTT, des primes, des avantages non négligeables pour les enfants), je me serais pas fait chier et j'aurais dis au revoir dès la décision du groupe de me faire revenir au bureau (on m'a déjà proposé des postes ailleurs en 100% en télétravail).
Comme tu dis, le monde est fou