Famille Stukov

La famille Stukov est une très ancienne famille Russe. Propriétaires et gardiens depuis des temps immémoriaux d'une île portant leur nom.Le titre de Baron circulant dans la famille, ils ont défendus leurs terres et leur île contre tout les dangers

Alexei Stukov, premier du nom, s'illustra brillamment contre la Grande Armée Napoléonienne, lors de la Campagne de Russie, au début du XIXème siécle.

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Alexei Stukov, second du nom, celui qui nous intéresse ici, est né le 26 Avril 1831, sur l'île familiale.
Il arrive en Amérique pour la ruée vers l'or en 1851, accompagné de son frère Aleksander, avec la ferme intention de faire fortune avant de repartir en Russie pour renflouer les caisses de la famille.
L'or ne leur sourira pas par le biais de la prospection, mais d'avantage par celui de braquages et autre actions du genre...Enfin, c'est ce que les gens disent.

L'homme est grand, brun aux cheveux courts, et porte de longues moustaches caractéristiques.
Passionné de stratégie militaire , de géologie.
Tendance alcoolique, violent.

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Aleksander Stukov, né le 2 septembre 1828 sur l'île familiale.
Il accompagna son frère dans sa quête de l'or américain.

L'homme est de taille moyenne, brun au cheveux court, et il porte les même moustaches qu'Alexei.

Il porte un grand intérêt aux oiseaux, et a réussi à dresser un corbeau, qui l'accompagne dans ses aventures.
Parle peu, lunatique , penchant pour les jeux d'argent et la violence.


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Les deux frères ce sont engagés dans l'armée, dans l'espoir de pouvoir monter rapidement en grade,et toucher une solde confortable.Une carrière militaire pourrai également leur permettre de faire connaissance avec d'autres hommes de leur genre, avide d'argent et peu regardant sur les moyens mis en oeuvre pour obtenir l'argent...
La 1st Legio Volunteers semblait faite pour eux, et ils avaient incorporés la compagnie rapidement après leur engagement dans l'armée de l'Union.Ils étaient au saloon avec leurs nouveaux camarades lorsque l'ordre de mobilisation tomba.

Les hommes de l'armée sortirent des tentes du campement, des saloons, des bordels,et les compagnies se formèrent.
Alexei fut surpris de voir les grandes différences d'ages dans la troupe.Il y avais du gamins de 16-17 ans à peine, comme du vieillards de plus de 60.
L'agitation générale duras une paire d'heures, et bientôt le campement et le fort fut presque vide de militaires.

Alexei monta sur son cheval,vérifia l'attache de son sac,ses armes.Tout lui sembla en ordre.Un regard pour Aleksander et les deux hommes entamèrent la route vers le front en compagnie de la 1st Legio, avec une certaine appréhension.Ils avaient risqués leurs vies de nombreuses fois, mais toujours dans des combats "équitable".Jamais dans une bataille ouverte,où à tout moment une balle peut vous exploser la cervelle ou un boulet vous arracher les jambes.

Alexei songea à son père,avait-il eu le même genre d'appréhension lorsqu'il avais défendu leur Russie natale face à l'envahisseur Français ...?Peut être.
Il inspira profondément, puis observa ses frères d'armes à ses côtés.Ils étaient quelques milliers, hommes à pieds et cavaliers.L'artillerie n'était pas encore arrivée sur la zone, et il espérer qu'il en serait de même dans l'armée adverse.Il regarda sont frère , marchant à quelques mètres de lui, son corbeau sur l'épaule.L'oiseau semblait être aux aguets de tout.Il y avais une véritable intelligence dans son regard, bien plus que dans celui de ce cheval lunatique qu'on lui avais refilé...

Aleksander soupira :

-On a merdé, non ?

Alexei hocha la tête, sans le regarder, les yeux dans le vague.

Ils n'auraient pas du s'engager dans l'armée.Ils l'avaient fait en espérant une montée rapide en grade,ainsi qu'un conflit rapidement expédié, ce qui leur aurais permis de toucher une solde confortable.Ce n'était pas le cas...Depuis leur incorporation, Alexei avais été blessé déjà deux fois, Aleksander lui, une fois.Par chance, ils étaient encore en vie, mais pour combien de temps ?Pourtant , ce sont tout deux de bon combattants ,des durs à cuires ,des bagarreurs...Le Russe soupira en trifouillant sa moustache.

-C'est trop tard maintenant, on va pas déserté. C’est contre nos principes,et je ne veux pas laisser tomber les camarades de la Legio. Essayons de ne pas trop nous exposer...


Le feu crépita et Aleksander acquiesça.

-Essayons,oui.Aller, bois un coup,ça iras mieux.

Alexei se leva pour attraper le verre qui lui tendais sont frère, et le remercia en trinquant.

-Quand tout ça seras fini, on se fais une banque et on repart au pays ?

Le cavalier esquissa un large sourire à cette proposition.

Calme.Un calme effrayant,à peine troublé par le bruit de la rivière proche, ou par le croassement du corbeau d'Aleksander, tournoyant au dessus du campement Nordiste.Comme si il attendais un massacre pour se nourrir des cadavres des soldats...

L'homme était perché sur une tour de guet, observant, veillant au moindre mouvement, au moindre éclat métallique précurseur d'une attaque.Rien rien rien.
Où sont passés les Sudistes ?La 1St Légio avait-elle trop reculée ,laissant l’opportunité à ses adversaires pour préparer tranquillement un assaut fracassant ?
Les nouvelles reçues par télégramme la veille n'était pas bonnes.Un énorme front se constituer peu à peu à l'Ouest des collines, suite  la destruction de bâtiments de l'Union et la rupture des lignes de ravitaillement.

Le corbeau se posa à cotés de son maître et l'observa en penchant la tête, avant de sautiller jusqu'à lui. Aleksander le grattouilla entre les ailes, lissa ses moustaches entre ses doigts et descendit de la tour de guet, non sans avoir jeter un dernier coup d'oeil aux environs.
Sont frère avais attaché sont cheval au pied de la tour, et l'attendais.Il l’interrogea du regard lorsqu'il descendit.

-Soit ils sont partis à l'Ouest rejoindre le front, soit ils préparent un assaut.

Il se mit à pleuvoir. Alexei jura dans leur langue natal, maudissant cette guerre et ce pays.

Morifen se dirigeait vers sa tente après s'être décrassait à la rivière. La nuit avait été longue et l'attente pesante. Les sudistes préparaient un coup, il en était sûr.

Son esprit s'échappa vers le fortin de Troyes, Erzebeth était de son côté en train d'en préparer la défense avec sans doute la même attente que lui.

Tout en marchant, il leva les yeux vers le ciel et suivit du regard l'oiseau de Stukov qui allait rejoindre son maitre.

- Alexei, toujours rien?

Alexei vit arriver Morifen, un des camarades légionnaires, il le salua et lui répondit :

-Rien de concret, camarade.C'est à se demander ce qu'on fais là.

Il se dirigea vers son cheval, fouilla dans sa sacoche de selle et en sortit une bouteille qu'il déboucha.

-Un petit coup à boire, Morifen ?

Aleksander, occupé à sculpter un ours sur un des pieds de la tour avec son canif, se retourna au bruit de la bouteille qu'on débouche.Il se baissa, et sortit de sont sac une tasse en fer blanc, qu'il tendit à son frère.

- Volontiers mon ami!

Morifen se frotta la barbe.

- Ils vont nous avoir à l'usure, je vais bientôt avoir des escarres à force de faire le pied de grue et de les attendre.

Puis il regarda sa timbale remplit:

- Que m'as tu donc servi?

Alexei acquiesça en le servant.

-Je sais pas ce que c'est, c'est un vieillard unijambiste qui m'a donné la bouteille... J'ai rien compris à ce qu'il m'a raconté...Il avais l'air très heureux de me voir en tout cas...C'est pas mauvais, meilleur que ce mauvais alcool que l'on appel whisky...


Il trinqua avec Morifen.