Le sang lui cognait les tempes.
Il était là, au milieu de cette agitation remuant les poussières des chemins et brassant le grognement des soldats.
Il dévorait des yeux ce tumulte si vivant et terrifiant à la fois, il humait cette sueur des hommes, sueur de l'effort, de la peur, mélangé à la mauvaise haleine d'alcool immodérément avalé la veille.
Tout ce décor ne l'avait jamais quitté, même après des années de paix à vivre en s'oubliant plutôt qu'à essayer d'oublier.
Le sang lui glaçait la tête. Tant de sensations revenaient en lui. Il allait revivre ses pires cauchemars, mais il allait revivre, enfin.
Cycywan savait qu'il ne ferait plus d'insomnies, l'effroi qui le faisait sursauter constamment la nuit, l'envahirait à nouveau tout éveillé sur le champ de bataille. Depuis l'ancienne guerre, il ne respirait plus que pour revivre cette angoisse permanente des attaques ennemies. Et à cause de cette adrénaline qu'il sentait monter en lui, le sang tapait les tempes à lui rougir les yeux. Il était heureux.
Il était là, au milieu de cette agitation remuant les poussières des chemins et brassant le grognement des soldats.
Il dévorait des yeux ce tumulte si vivant et terrifiant à la fois, il humait cette sueur des hommes, sueur de l'effort, de la peur, mélangé à la mauvaise haleine d'alcool immodérément avalé la veille.
Tout ce décor ne l'avait jamais quitté, même après des années de paix à vivre en s'oubliant plutôt qu'à essayer d'oublier.
Le sang lui glaçait la tête. Tant de sensations revenaient en lui. Il allait revivre ses pires cauchemars, mais il allait revivre, enfin.
Cycywan savait qu'il ne ferait plus d'insomnies, l'effroi qui le faisait sursauter constamment la nuit, l'envahirait à nouveau tout éveillé sur le champ de bataille. Depuis l'ancienne guerre, il ne respirait plus que pour revivre cette angoisse permanente des attaques ennemies. Et à cause de cette adrénaline qu'il sentait monter en lui, le sang tapait les tempes à lui rougir les yeux. Il était heureux.