Récit de bataille d’un compagnon Franc TireurDepuis déjà de nombreux jours la CAC42 tenait bon face aux nordistes de plus en plus nombreux.
Espérant des renforts qui ne venaient pas, la CAC42 défendait chaque mètre de terrain en multipliant les actions de toutes sortes pour ralentir l’avancée nordistes
Les Francs Tireurs, eux, venaient d'arriver à gare Nitrure dans la plus grande discrétion.
Le rapport de force était déséquilibré avant leur arrivée et les sudistes de la CAC42 commençaient à accuser la fatigue.
Mais la vue de cette troupe d’hommes en armes leur donna un nouvel élan.
Enfin des renforts !
Le temps des représailles était enfin venu.
Rapidement un plan ce mit en place, le but était d’attirer les nordistes vers le sud pendant que la moitié de nos troupes allait les contourner par le Nord.
Une des tours de guet nordistes ou un mauvais chemin nous faisant nous approcher trop prés de la rive pouvait nous faire repérer par l’ennemi et faire ainsi échouer la discrétion de ce mouvement de contournement.
Le groupe nord, longeant les montagnes, était enfin arrivé sur cette petite colline, proche de la rive , masqué par une petite forêt .
De cet endroit, ils avaient une vue dégagée sur la plaine que les renforts nordistes empruntaient pour continuer d’alimenter les troupes nordistes plus au sud.
Une zone hautement stratégique,
Contourner les nordistes pour les prendre en tenailles n’était pas le seul enjeu.
L’objectif prioritaire, avant tout chose, était de bloquer l’accès à cet hôpital de campagne que les nordistes avaient réussi à construire dans la zone boisé que nous devinions plus a l’EST.
La petite troupe sudiste était tendue prêtre à traverser dés le signal donné.
Bloquer cet hôpital était vital pour la réussite de l’opération
Nos compagnons plus au sud, qui eux allaient traverser sous peu, ne pourraient pas tenir si les renforts nordistes continuaient de se joindre aux hommes de la 1st Legio Volunteers.
Proche de la gare, plus au sud, le premier groupe d’assaut Francs Tireurs se tenait lui aussi prêt .La rivière qui les sépare des nordistes rajoutait encore un peu plus de difficulté
.Heureusement nos gars du génies avaient assez de bois pour construire des ponts de fortunes pour nous aider à traverser au plus vite.
Il n’avait pas le droit à l’erreur, l’étroitesse de la rive EST n’aidait pas au bon débarquement et a la jonction que nos hommes devaient effectuer avec la CAC42.
Les nordistes avaient montré leur efficacité lors des récents combats.
Les Francs Tireurs s’attendaient à de violents combats, le sang allait couler abondamment dans les deux camps.
Sitôt la nuit tombée, le signal fut donné.
Ca y est, c’est le moment .En avant !
Les deux groupes, au nord et au sud, avec pour seul objectif de réussir, se mirent en mouvement comme un seul homme.
Au nord, le groupe réussit à prendre position rapidement sur la rive.
Quelques nordistes présents à notre arrivée ne réussirent qu’à tirer quelques cartouches de manière maladroite avant de foncer vers le sud pour donner l’alerte au plus vite.
Hélas pour eux, le groupe sud venait lui aussi de débarquer en force.
Francs Tireurs et CAC42 se mélangeant au 1st Legio Volunteers et autres nordistes.
Une grande mêlée désordonnée ou la plus grand difficulté pour tous était d’arriver à se mouvoir tant ils étaient serrés les uns aux autres.
L’information qu’aucun renfort venant de l’hôpital ne pourrait venir venait d’être confirmée.
L’heure des fusils et des sabres avait sonné.
Les nombreux rapports de nos éclaireurs et cartographes nous l’avaient confirmé et assuré, les forces en présence étaient bien en nombre égal.
Maintenant il n’y avait plus d’avantage numérique, pas d’avantage matériel, tout ce monde se retrouvait sur un même pied d’égalité.
Seule l’expérience de ce type de combat pouvait être un avantage.
L’effet de surprise, les balles qui fusent dans tous les sens, les cris des hommes et l’étroitesse de la rive…
Un léger moment de flottement se fit sentir dans les rangs nordistes,
Certains ont commencé à s’éparpiller, et à partir dans un peu toutes les directions.
Plusieurs d’entres eux oubliant même de riposter avant de fuir le cœur de la mêlée.
Le plan semblait se déroulait, pour une fois, comme prévu.
C’est à ce moment que plusieurs nordistes menés par l’instinct de survie, réussirent par une habile manœuvre à se faufiler, à grand coups d’épaules, entre nos lignes pour traverser la rivière et se porter hors de porté de nos fusils.
Nous marquions un temps d’arrêt après cette action folle et si soudaine qui sembla redonner des forces et de l’espoir aux yankees.
Si tous arrivaient à traverser, nos troupes ne seraient plus d’aucune utilité en étant du mauvais coté de la rive.
Nous nous devions de réagir au plus vite, il fallait bloquer ce pont de fortune posé par les nordistes.
Conscients du danger et au péril de leur vie, plusieurs hommes se portèrent volontaires et n’hésitèrent pas à faire barrage de leurs corps pour bloquer l’accès à l’autre rive aux nordistes.
Plus d’échappatoire, cette fois les nordistes étaient bel et bien pris au piège.
Pris en tenaille par nos deux groupes.
Beaucoup vont mourir.
Wayne Cooper ,
Franc Tireur , Défenseur du Sud