Nord VS Sud - la création
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Nord VS Sud - la création

Forum de discussion sur la création du jeu Nord VS Sud

Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

A l’est rien de nouveau...

+5
Dann FT
Farouche Feraille Crowley
Matteo Luciano
Alessandro Luciano
Henri Jones
9 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1A l’est rien de nouveau... Empty A l’est rien de nouveau... Sam 14 Mar - 13:26

Henri Jones

Henri Jones

Alors que la tentative de dressage d’ours s’était finalement révélée vaine et dangereuse, ces gentilles mascottes n’ayant pas tout saisi du rôle de mascotte et des notions de gentil et de méchant, le CAC42 se lança dans une charge surprise. Et la surprise fut totale puisque l’ennemi, trois fois plus nombreux, recula. Abasourdis, Henri donna l’ordre de repli pour essayer de comprendre cette manifestation supplémentaire du courage à l’italienne... courage qui se transforma en un rouleau compresseur. D’un lent rouleau compresseur, qui ne résista pas à l’assaut coordonné des FT et du CAC. Henri regardait les légionnaires qui s’enfuyaient la queue entre les jambes, tentant vainement de donner coups de sabre au passage.

Cours Legios, cours ! 

Puis il fit un signe de tête et murmura, en même temps qu’il frappait le premier fantassin à porté...

Elle est pour toi celle-la Linus... en espérant que tu te remettes vite de tes blessures !

Alessandro Luciano

Alessandro Luciano

Alessandro se remettait encore de la déculottée prise la veille au soir, en gardant en mémoire que la survie ne tenait toujours qu’à un fil...
En regardant ses compagnons désabusés, il prit la parole.


Mes frères, nous n’avons pas à rougir, bien au contraire. La peur chez nos adversaires les ont poussé à envoyer une compagnie de renom les secourir. Les bébés ont eu besoin de leur maman pour se sortir de la difficulté dans laquelle nous les avions mis.
Soyez fier, car nous avons su, avec une quinzaine d’hommes, monopoliser l’attention du sud... Soignez vos blessures, la guerre n’est pas finit, et peut être que les enfants deviendront des hommes et oseront nous affronter à nombre égal...

Il se tourna vers les sudistes au loin.

Prenez soin de vous, on devrait se revoir...

Matteo Luciano



Matteo avait pris le temps de se reposer à l’ombre d’un grand arbre, cela faisait quelques semaines maintenant qu’il avait quitté les joies diverses du campement nordiste, presque isolé de tout avec ses frères d’arme Legio, loin des forts et gares qui leurs auraient au moins permis de se renforcer en whisky ...

Il s’apprêtait à fermer l’œil, apaisé par le fait que les ennemis, enfin en sous nombre, c’était replié loin de la première ligne qu’il avait constitué avec ses camarades. Pourtant, ils semblaient être assez proche de ce qui semblait être une voie ferrée, au bruit des passages de trains réguliers qu’il entendait quand les tirs s’arrêtaient.  


- Matteo, Matteo, les sudistes ont encore une fois foncé dans nos lignes, réveil toi il faut réagir...

La première réaction de Matteo fut de penser que les sudistes avaient enfin décidé de profiter de la situation géographique idéale dont ils bénéficiaient depuis quelques jours et avant de reprendre le combat, il voulu s’adressait aux Legio

- Les amis, nous allons passer des jours palpitants, les sudistes que nous affrontons depuis des semaines viennent de nous prouver qu’ils étaient finalement plus courageux que nous le pensions et ...

Matteo n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il entendit Alfredo crier au loin

- D’autres sudistes arrivent au Nord, ils sont au moins aussi nombreux que nous ...

Matteo eut à peine le temps de tourner la tête qu’il y en avait d’autres qui s’engouffraient dans leur position en arrivant par l’ouest, le calcul était vite fait, les Legio se retrouvaient donc clairement à un rapport de 2 contre 1, ce qui avait en réalité été la cause du courage retrouvé des sudistes qu’il avait en face de lui depuis des semaines. Lors de leur assaut, ils n’avaient réussi à causer de victime étonnement, mais Matteo savait que la deuxième salve aurait sûrement un effet inverse ...

Avec deux de ces camarades, il parvint à rejoindre l’autre rive afin de leurs signifier que même dans la pire situation ils continueraient à faire marche en avant, en pensant qu’ils ne passeraient pas la nuit mais à sa grande surprise, les trois étaient encore présent au petit matin ...  

Farouche Feraille Crowley

Farouche Feraille Crowley

Crowley exultait. La veille une vilaine pointe dans le sabot de son cheval sombre l'avait pour ainsi dire clouer et empêcher de participer à l'assaut. Alors que tout le monde s'en donnait à coeur joie sur la rive opposé il avait passé sa nuit à pester.

Mais depuis 3 de ces legio yankee qui donnaient tant de fil à retordre à la CAC42 par leurs attaques coordonnées dévastatrices venait de traverser...

Etait-ce une contre attaque surprise, un assaut désespéré? Il sauta sur son bronque, dégaina son sabre neuf et, pour la première fois de cette guerre, chargea. AlexeiStukov, qui avait déjà essuyé de nombreux coups mortels pour le commun, ne survécu pas à l'attaque et s'effondra.

Farrouche Feraille Crowley fit volte face et avisa un autre Legio, blessé, à quelques metres. Il leva à nouveau son sabre et frappa. Epuisé par une nuit de combat, celui-ci ne pu parrer le coup et encaissa en criant à son camarade  


scappa, compagno!

Ce que Crowley ne compris pas.

Dann FT

Dann FT

Kelly posa son sabre en travers sa selle et regarda autour de lui. Depuis la veille au soir et l'assaut contre les Legio, il n'avait pas pu se poser un instant.

Tout s'était enchaîné sans lui permettre de prendre un peu de temps :
La construction du pont, la traversée avec une partie de ses compagnons FT, les échanges de coups de feu et de coups de sabre...
Malheureusement les Légio avaient été réactifs, trop, et ils avaient pu éviter des pertes dans leur rang. De plus, certains avaient réussi a forcer le passage sur le pont et à traverser.
Kelly avait eu beau engager son cheval dans la mêlée et bousculer des bleus, ça avait été un peu tard.
Le 2 assaut au petit matin avait été plus efficace, avec l'aide des FT venus du Nord, plusieurs Yankees avaient déjà été rapatriés.

Kelly fut surpris les voir les positions Yankees, le bloc bleu avait disparu devant eux, tous s'étaient dispersés...
Qu'importe, ils devaient tous y passer

Kelly reprit son sabre en main et se dirigea vers le yankee le plus proche en criant :

"À la vie à la mort, Francs Tireurs !"

Lord commandant

Lord commandant

... Les légionnaires n’étaient pas restés passifs, mais malgré la réactivité et la hargne de ces italiens, Lord était surpris de tant de désorganisation et d’affolement !
Il voulait croire à une manœuvre tactique des yankees…mais ne put s’empêcher de penser que ça ressemblait étrangement au dernier face à face des Francs-Tireurs avec les Yankees lors de la bataille de fortin tamare !!

"À la vie à la mort, Francs-Tireurs !"
Le cri de Kelly résonna dans la tête de Lord et en une fraction de seconde il sorti son sabre et lança son cheval au triple galop.

Gina McGuilty

Gina McGuilty

Au soir annoncé et peu avant l’heure dite, la moitié des Francs-Tireurs choisis sur ce groupe se tenaient les uns à côtés des autres dans la plaine, le regard tourné vers l’objectif.
Les chevaux piaffaient, les fusils étaient armées et les sabres pas encore émoussés prêt à être tirés.
Pas un homme n’était en avant des autres, une ligne parfaite pouvait être tracée au-devant d’eux.
L’heure approchait et Gina sentait bien la tension monter.
Plus que quelques minutes et sa sœur Finja allait effectuer sa mission. La première étape pour permettre le passage de ce groupe de l’autre coté de la rive.
Un dernier regard vers le sud lui confirma que tous étaient aussi euphoriques et exaltés qu’elles l’étaient toutes deux.

Quelques minutes plus tard , le pont était posé et les premiers Francs-Tireurs s’engouffrèrent sur cet étroit chenal. Se frayant un chemin entre Ours et Caiman et se positionnant un peu au nord du groupe des Italiens amassés quelques lieux au sud.


Enfin, on y est un sourire se dessinant sur son visage
L’autre groupe a traversé, nous allons pouvoir commencer.

Au matin, ils étaient tous passés et les hostilités débutèrent.[/i]

Henri Jones

Henri Jones

La grande débandade. Il n’y avait pas d’autre mots dans l'esprit d’Henri pour d’écrire ce qu’il voyait. Les rares combats s’achevaient à peine commencés. Il fallait au moins reconnaître une chose aux quelques légionnaires qui opposaient une résistance inutile : ils meurent mais ne se rendent pas... à moins ce que ce gargouillement empli de sang n’était une tentative de reddition ? Personne ne le saurait, le pauvre hère étant déjà parti... Et puis il y avait les autres. Les pleutres, les fuyards, les lâches. Ceux qui profitaient du sacrifice de leurs hommes pour tenter d’échapper à leur destin. Ceux qui ne méritaient que mépris. Ceux qui avaient oublié que commandement vaut exemplarité. Les voyant s'éloigner, il leur cria alors...

Mais pas si viiiiiiiiiite !

Farouche Feraille Crowley

Farouche Feraille Crowley

Crowley avisa le groupe de nordistes qui se lançaient dans une absurde tentative d'infiltration. Certains abordant même un faux drapeau blanc ridicule pour passer nos lignes.

Décevant...

..fut le seul mot qui lui vint à l'esprit. Ce  régiment n'avait donc à offrir comme résistance qu'une bonne coordination tactique. Au premier coup dur, leur commandement se disloque, leur organisation disparait et ils se mettent à courrir partout comme des poulets sans tête.

Renonçant à charger un des "infiltrés" fuyards, il tourna son cheval vers le fleuve pour rejoindre les siens.

10A l’est rien de nouveau... Empty Re: A l’est rien de nouveau... Dim 15 Mar - 22:40

Matteo Luciano



Matteo fut surpris de se réveiller une nuit de plus hors d’un fortin mais il se remettait doucement de la surprise de la veille ... L’avantage de ce genre de déconvenue, c’est qu’il devrait garder constamment tous ses sens en éveil. Les semaines passées face aux caqueteurs n’avaient fait que l’ennuyer et l’endormir, et voir enfin arrivée une compagnie sudiste compétente lui a permit de penser que les combats futurs seront plus intéressant, en espérant qu’à la prochaine rencontre, il ne devrait pas lutter à 3 contre 1 ...

Jusqu’au bout les caqueteurs avaient montré leur incompétence, en lui permettant de traverser, avec ses frères, par leurs propres ponts. Au moins quelque chose pour lequel ils étaient efficaces, Matteo pensait même qu’ils devraient plutôt utiliser leur savoir faire en menuiserie plutôt que de jouer les « soldats », encore plus lorsqu’il apprit que deux autres Legio avaient pu emprunter le même chemin... Même en leur montrant les erreurs à ne plus commettre, ils sont encore capable de les reproduire ...
Matteo n’allait pas s’en plaindre, cette aubaine lui permettra de visiter un peu, en attirant l’attention de quelques sudistes, mais il ne savait pas si son voyage serait long, son cheval avait sûrement attrapé des bactéries à force de côtoyer des animaux sauvages ... Une odeur nauséabonde les suivait, cela ne pouvait forcément venir que de ces déjections ...

warlorde



Warlorde pu enfin se poser quelques heures depuis le début de la guerre il n'avait pas arrêté.
En effet lorsque les chariots l'avait déposé lui et tout ses compagnons sudistes au fort principal la course avait commencé.
Dans la bousculade il avait pu être le premier sudiste à monter dans le train et faire le grand voyage vers l'est.
Il avait pu guider toute sa compagnie et préparer leur arrivée.
Mais à peine il avait été rejoint pas une poignée de ses camarades que des yankees pointez leur nez. De la tenue de yankees ne restait plus grand chose c’était plus des trappeurs, avec des ours au fesses qu'autre chose .On voyait de loin leur chariots remplit de toutes les peaux qu'ils avaient tué durant leur route vers le sud.Ils étaient 2 fois plus nombreux mais Warlorde ne s'inquiéta pas.
LE 29 FEVRIER .A l’est rien de nouveau... 2910


Lorsque que le cheval de son chef  Henri Jones s'emballa a cause d'une guêpe et qu'il fonça sur les ennemies qu'elle ne fut pas surprise de voire une dizaine  yankes reculer contre un seul cavalier en charge involontaire alors qu'ils  n’étaient au final que 5 cavaliers Sudiste  .
Et donc fut établis une stratégie, comme les trappeurs aux accents italiens reculaient à chaque charge , on les chargerait même en sous nombre histoire de protéger notre gare et notre fortin de leur crasses et de leur odeurs de bête pourris.    

EDIT: image montrant un peu trop d'informations stratégique aux nordistes
01 MARS
Quelques jours plus tard étant donné que les hommes a l'odeur fétide d'en face été inactif, il fut décidé qu'un convoie pour être équipé de nouvelles bottes devait être organisé.Et un plan audacieux fut organisé , Warlorde devrait charger pour se faire capturer.Il s'evaderait ensuite pour  revenir avec des bottes toutes neuves.
A l’est rien de nouveau... 08ima10
08 MARS

Le CAC 42 ne comprenait pas les Italos Trappeurs, mené par une fratrie de 3 frères ils étaient venue jusqu’à la pour au final avoir peur de 5 a 6 cavaliers Sudiste.Alors qu'ils étaient une vingtaine hommes à peaux de bêtes.
Incompréhensible mais qu'importe les vaillants du CAC42 comme les 300 Spartiates des Thermopyles avaient tenue le temps que les renforts arrivent.
A l’est rien de nouveau... 10ima10
10 Mars.

Il est temps maintenant de laver le campement des Legionaires avec leur sang histoire de retrouver une prairie propre et décontaminé de la vermine italo yankees .

Wayne Cooper

Wayne Cooper

Récit de bataille d’un compagnon Franc Tireur


Depuis déjà de nombreux jours la CAC42 tenait bon face aux nordistes de plus en plus nombreux.
Espérant des renforts qui ne venaient pas, la CAC42 défendait chaque mètre de terrain en multipliant les actions de toutes sortes pour ralentir l’avancée nordistes

Les Francs Tireurs, eux, venaient d'arriver  à gare Nitrure  dans la plus grande discrétion.

Le rapport de force était déséquilibré avant leur arrivée et les sudistes de la CAC42 commençaient à accuser la fatigue.
Mais la vue de cette troupe d’hommes en armes leur donna un nouvel élan.

Enfin des renforts !

Le temps des représailles était enfin venu.

Rapidement un plan ce mit en place, le but était d’attirer les nordistes vers le sud pendant que la moitié de nos troupes allait les contourner  par le Nord.

Une des tours de guet nordistes ou  un mauvais chemin nous faisant nous approcher trop prés de la rive pouvait nous faire repérer par l’ennemi et faire ainsi échouer la discrétion de ce mouvement de contournement.
Le groupe nord, longeant les montagnes, était enfin arrivé sur cette petite colline, proche de la rive , masqué par une petite forêt .
De cet endroit, ils avaient une vue dégagée sur la plaine que les renforts nordistes empruntaient pour continuer d’alimenter les troupes nordistes plus au sud.

Une zone hautement stratégique,
A l’est rien de nouveau... Avant_12



Contourner les nordistes pour les prendre en tenailles n’était pas le seul enjeu.

L’objectif prioritaire, avant tout chose, était de bloquer l’accès à cet hôpital de campagne que les nordistes avaient réussi à construire dans la zone boisé que nous devinions plus a l’EST.
La petite troupe sudiste était tendue prêtre à traverser dés le signal donné.
Bloquer cet hôpital était vital pour la  réussite de l’opération

Nos compagnons plus au sud, qui eux allaient traverser sous peu, ne pourraient pas tenir si les renforts nordistes continuaient de se joindre aux hommes de la 1st Legio Volunteers.

Proche de la gare, plus au sud,  le premier groupe d’assaut Francs Tireurs se tenait lui aussi prêt .La rivière qui les sépare des nordistes rajoutait encore un peu plus de difficulté
.Heureusement nos gars du génies avaient assez de bois pour construire des ponts de fortunes pour nous aider à traverser au plus vite.
Il n’avait pas le droit à l’erreur, l’étroitesse de la rive EST n’aidait pas au bon débarquement et a la jonction que nos hommes devaient effectuer avec la CAC42.

Les nordistes avaient montré leur efficacité lors des récents combats.
Les Francs Tireurs s’attendaient à de violents combats, le sang allait couler abondamment dans les deux camps.



Sitôt la nuit tombée, le signal fut donné.

Ca y est, c’est le moment .En avant !


Les deux groupes, au nord et au sud, avec pour seul objectif de réussir,  se mirent en mouvement comme un seul homme.

Au nord, le groupe réussit à prendre position rapidement sur la rive.
Quelques nordistes présents à notre arrivée ne réussirent qu’à tirer quelques cartouches de manière maladroite avant de foncer vers le sud pour donner l’alerte au plus vite.

Hélas pour eux, le groupe sud venait lui aussi de débarquer en force.
Francs Tireurs et CAC42 se mélangeant au 1st Legio Volunteers et autres nordistes.
Une grande mêlée désordonnée ou la plus grand difficulté pour tous  était d’arriver à se mouvoir tant ils étaient serrés les uns aux autres.
A l’est rien de nouveau... Debarq11


L’information qu’aucun renfort venant de l’hôpital  ne pourrait venir venait d’être confirmée.

L’heure des fusils et des sabres avait sonné.

Les nombreux rapports de nos éclaireurs et cartographes  nous l’avaient confirmé et assuré, les forces en présence étaient bien en nombre égal.

Maintenant il n’y avait plus d’avantage numérique, pas d’avantage matériel, tout ce monde se retrouvait sur un même pied d’égalité.
Seule l’expérience de ce type de combat pouvait être un avantage.

L’effet de surprise, les balles qui fusent  dans tous les sens, les cris des hommes et l’étroitesse de la rive…
Un léger  moment de flottement se fit sentir dans les rangs nordistes,
Certains ont commencé à s’éparpiller, et à partir dans un peu toutes les directions.
Plusieurs  d’entres eux oubliant même de riposter avant de fuir le cœur de la mêlée.

Le plan semblait se déroulait, pour une fois,  comme prévu.


C’est à ce moment que plusieurs nordistes  menés par l’instinct de survie, réussirent par une habile manœuvre à se faufiler, à grand coups d’épaules, entre nos lignes pour traverser la rivière et se porter hors de porté de nos fusils.
Nous marquions un temps d’arrêt après cette action folle et si soudaine qui sembla redonner des forces et de l’espoir aux yankees.
A l’est rien de nouveau... Fuite11


Si tous arrivaient à traverser, nos troupes ne seraient plus d’aucune utilité en étant du mauvais coté de la rive.
Nous nous devions de réagir au plus vite, il fallait bloquer ce pont de fortune posé par les nordistes.
Conscients du danger et au péril de leur vie, plusieurs hommes se portèrent volontaires et n’hésitèrent pas à faire barrage de leurs corps pour bloquer l’accès à l’autre rive aux nordistes.

Plus d’échappatoire, cette fois les nordistes étaient bel et bien pris au piège.
Pris en tenaille par nos  deux groupes.

Beaucoup vont mourir.


A l’est rien de nouveau... The_en11


Wayne Cooper ,
Franc Tireur , Défenseur du Sud

13A l’est rien de nouveau... Empty Re: A l’est rien de nouveau... Lun 23 Mar - 22:55

Henri Jones

Henri Jones

Linus s'étant endormi sur son radeau, il fut naturellement la cible d'un opportunisme latent. Et c'est à deux doigts de la mort qu'il fut en urgence rapatrié au service médical de proximité. Loué soit le chemin de fer sudiste, qui réussissait l'exploit de circuler quotidiennement à l'heure. En pleine convalescence, il reçu une missive de Henri, qui le prévenait que ses bourreaux avaient décidé de s'offrir une virée dans la verte, faute d'habiter leurs gosses (SIC) comme il convenait. Il quitta donc le doux traitement des soigneurs, attrapant un fusil au passage, et se dirigea vers la partie de chasse. Il aperçu ses cibles au loin, galopant hasardeusement. Si seulement ils avaient osé, le fortin était quasiment abandonné et ils auraient pu y trouver refuge. Rien ne changerait avec eux. Après plusieurs jours de traque, de quatre fuyards, le groupe se réduisit à trois, puis deux, puis un dernier, et non des moindres puisqu'il s'agissait de leur chef. Voilà qui ferait un beau trophée. Il se posa, ajusta sa visée., et fredonna..

Il court, il court, le legios...

14A l’est rien de nouveau... Empty Re: A l’est rien de nouveau... Lun 23 Mar - 23:13

Alessandro Luciano

Alessandro Luciano

Alessandro avait chevauché plein Ouest, d’abord avec ses frères d’arme puis à présent seul. Il était temps pour lui de rentrer au bercail, avec le sentiment du travail accompli. Avant cela, il décide d’envoyer un dernier message à ses compagnons.

Camarades, l’opération FOUPOUDAV est un succès. Une dizaine de sudistes a suivi notre petit groupe. Je ne pensais pas que cela marcherait aussi bien... préparez ma paire de bottes, je rentre bientôt au bercail.

Alessandro observa une dernière fois les sudistes qui se sont détournés pour les chasser, et avec un sourire moqueur.

Décidément, ces CAC42 me surprendront toujours...

Henri Jones

Henri Jones

Voilà une semaine que la chasse était terminée. Une fois l'exaltation de la victoire passée, Linus commença à réfléchir. Cette guerre était décidément étrange : que des individus prennent autant de plaisir à venir se faire découper pour une terre qui ne leur appartient pas restait une énigme. A moins que Lincoln ne leur avait promis les terres du Sud, puisqu'il les voulait au prix d'une guerre interne. Linus n'aimait pas Lincoln. Il n'avait d'ailleurs pas voté pour lui... C'est alors qu'il aperçu Henri, et sorti de ses pensées.

- Tu n'as toujours pas retrouvé ton cheval Linus ?

- Non, il s'est enfuit au début de la bataille...

- Patience...

Un messager arriva et remit un pli à Henri.

- Nous partons vers l'hôpital. Une incursion ennemie s'en vient, et nous serons avec l'Armée de Virginie du Nord. Ca va être l'fun les boys !

Quelques jours plus tard, alors que les cavaliers se préparaient à mener une charge héroïque, Linus mettait la touche finale à sa barricade. Sa belle barricade. Une référence en la matière, anguleuse à souhaits, correctement taillée, enfoncée comme il se doit dans le sol pour offrir une résistance maximale au déplacement. La rencontre du savoir faire du sud et de la fiabilité du grand nord. Si un esthète l'observait, il en tomberait surement d'extase. C'est alors que retentit l'alerte. L'alarme. Le cri strident annonciateur de la beauté de la guerre. Les nordistes arrivaient. On leur avait annoncé que des bébés arrivaient, et ils avaient devant eux des vétérans à l'allure assurée. Première erreur. Agir dans la précipitation fut la seconde, qui n'échappa pas à l'ennemi. Ils s'élancèrent et vinrent se coller aux troupes sudistes. Les combats commençaient. Dans excitation de la Bataille, un nordiste opportuniste vint mettre un terme à l'ambition d'une vie. Alors que Linus était sous le choc, il entendit ses compagnons fanfaronner...

... bien joué Warren !

Warren Black dit "Skull" des Blue Bastards. On lui en avait parlé pendant le briefing ! Sous la colère grandissante, il lui cria alors...

.... ma belle barricade ! Elle est détruite maintenant ! Il va falloir payer les dégâts monsieur Black !! Une si belle barricade. Un chef d’œuvre de construction. Impie ! Vous n'êtes que des béotiens de l’architecture !

Et l'ennemi de lui répondre, tandis que Linus fondait en larmes...

Je suis vraiment navré de vous avoir causé un telle perte ! Serait-il possible de nous livrer le secret qui lui confère une telle habileté pour esquiver les coups de sabre ?

Henri assistant à la scène ne put s’empêcher d'intervenir...

L’amour... L’amour du travail bien fait ! Née pour briller, morte dans l’indifférence.

C'est alors qu'un autre Yankee s'en mêla...

Afin de vous remettre de vos émotions, je vous propose de vous confiner dans votre hôpital et de porter le deuil pendant 3 jours... Les prochaines destructions n'en seront que moins douloureuses...

Aussi étonnant qu'il soit dans la dureté des combat, une conversation prit au milieu de la cacophonie des coups de feu...

- Hélas, même la plus réconfortante des infirmières ne saurait éteindre ma douleur... vous pouvez galoper monsieur Black, je vous retrouverai. J’ai acquis certaines compétences au service de mon pays, et vous y goûterez...

- J'aime ce côté artistique chez vous. Dommage que nous soyons en guerre, nous pourrions peut-être nous entendre. La beauté dans l'horreur de la guerre... nous devons trouvez le Beau dans ce spectacle et nous en émouvoir. J'ai eu la larme à l’œil devant la couardise de certains de vos camarades qui détalent lorsqu'il prennent quelques griffes de notre part. Nous ne sommes pourtant pas si méchants...

[...]

- Monsieur Black, vous êtes un rustre. Un vil rustre. Non content de détruire mon chef d’œuvre, vous tentez aussi de vous en prendre à mon intégrité. Que n’aimez vous donc pas dans la construction ? Que n’aimez vous donc pas dans l’œuvre d’une vie  ?! Je suis choqué de votre attitude, alors qu’il semble y avoir chez vous des gens sensibles à la beauté, à l’art, à la vie... par pitié, apprenez donc d’eux.

En effet, Warren Black mit fin à cet improbable dialogue en attaquant Linus et en reculant, amorçant alors un mouvement plus général de retraite. L'hôpital était sauf, pour le moment. Mais il n'en était pas autant de Warlorde, leur fier camarade du CAC qui fût rapatrié aux portes de la mort.

Vous nous paierez ça au centuple !

Et les coups plurent, et plurent.




HRP : Merci pour cette dernière semaine. Entre les message (retranscrits partiellement ici) et les actions (dont cette magnifique contre-attaque), c'était très plaisant et stressant, mais du bon stress !

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum