Presse : CRS

Sogliano fut surpris par la remarque de Cora. Aurait-elle perdu la mémoire. Il avais vu sur le front des cas de pertes de mémoire passagère chez certains soldats.

Il me semble m'être déjà présenté. Vous vous trompez sur mon cas, si vous croyez que je pourrais inviter des inconnues à un thé...

Vous êtes sûrement occupée...

Cora NICK sentit ses joues rosir mais essaya de garder une contenance en affichant un sourire qu'elle souhaitait énigmatique. Le voyant prêt à rebrousser chemin, elle rompit son silence.

M. SOGLIANO, je suis bien contente de pouvoir me rendre compte par moi-même que vous êtes un beau combattant.
J'avoue que quitter mon bureau avec vous comme garde-corps me rassure.
Quel est votre thé préféré ? Moi, c'est le thé au jasmin.

Sans plus attendre, elle s'approcha de lui et glissa sa main au coude du militaire.

Je vous suis.

Cora NICK, heureuse d'aller prendre le thé

Youhou,

M. BEAF m'a fait livrer le CRS numéro 7. Bon, la couleur du papier change sans arrêt. Ils sont fous ces Sudistes !
J'ai lu et je suis assez étonnée de ce qu'il se passe dans les hôpitaux du Nord. Ca ne donne pas envie d'être malade...

Bonne lecture



Poupoupidou

Cora NICK, assistante de M. BEAF

Aux paroles de Cora, un sourire se dessina sur le visage de Sogliano. La main de la jeune femme posée délicatement sur son coude, l'amena à se sentir chanceux et heureux de pouvoir partager un moment avec elle.

Le thé noir. Mais je vous avoue commencé à apprécier de plus en plus le thé vert. Ce sont des boissons que je ne connaissais point avant mon arrivée dans le nouveau monde. J'étais plutôt habitué à boire du café auparavant. Un breuvage auquel il m'était difficile de résister.  
Maintenant je n'en bois que quand je n'ai rien d'autre sous la main. Il faut dire que je n'arrive pas à appeler "café", ce qui est servit pour tel dans ce pays. Si les USA m'auront offert un nouveau départ, ils auront aussi réussi à me dégoûter de ma boisson préférée.

Mais je ne veux pas vous embêter avec mes "mésaventures américaines"...

Sogliano et Cora sortir du bâtiment et entamèrent une ballade qui allait les emmener petit à petit vers la terrasse d'un salon de thé

Vous semblez travailler dur et M. Beaf n'est jamais présent. Cela n'est pas vraiment juste, non? On pourrait se demander si il ne profite pas de votre dévouement.

Cora écouta les paroles de Sogliano ou plutôt les but avant le thé. Elle brûlait d'envie de lui poser mille questions mais elle se retint car cela n'était pas convenable. Elle afficha un sourire qui n'était pas feint.

M. BEAF est une personne remarquable. Il se dévoue corps et âme pour permettre la diffusion de l'information. Je pense que c'est pour lui un sacerdoce. J'aime les hommes qui ont un idéal et qui le suivent coûte que coûte.
En aucune façon, je ne vois d'injustice dans ma situation. J'ai finalement la chance de pouvoir travailler sans contrainte.
Je dois bien vous avouer que j'admire M. BEAF...

Elle sentit un petit raidissement de l'homme qui l'accompagnait lorsqu'elle prononça ses dernières paroles. Elle lui afficha un petit sourire en coin et un regard équivoque.
Ce n'est qu'une fois qu'ils étaient assis à une table pour commander du thé qu'elle put enfin poser la question.

J'ai bien compris que vous étiez arrivé en Amérique récemment. Mais puis-je me permettre de vous demander d'où vous venez ? Je suis très curieuse du monde...

Cora NICK, assistante de M. BEAF et buveuse de thé

Youhou,

M. BEAF étant toujours sur les chemins, je vous donne donc le CRS n° 8 à lire.
Je l'ai lu et je n'ai rien compris. Ca parle de stratégie et j'avoue que cela m'est totalement étranger.
Enfin, si cela vous intéresse, lisez-le. Si quelqu'un peut m'expliquer, j'en serais ravie.




Poupoupidou

Cora NICK, assistante de M. BEAF pendue au bras de Sogliano

Il avait pu lire les articles que le journaliste sudiste avait écrit depuis le début du conflit. Si certains lui semblaient plutôt bien écrits, il ne pouvait s'empêcher de trouver que d'autres étaient de la propagande pure, frôlant la presse à sensation. La plume était certes de qualité, mais elle se mariait parfois mal avec le contenu. La vérité était souvent déformée. Mais pouvait-on lui en vouloir? Pas vraiment, les USA étaient en guerre et chacun avait son rôle à jouer. Ce qui le dérangeait c'est que la jeune femme puisse en parler avec autant d'admiration. M. Beaf ne la méritait sans doute pas.

Vous avez raison, pouvoir travailler sans contrainte, c'est en réalité travailler libre. La liberté n'a pas de prix.

Il admirait les femmes qui ne se contentaient pas d'accepter la situation imposée par les contraintes sociales qui voulaient que la femme soit aux dépendances de leur époux ou dont le libre arbitre était tronqué par la patriarcat familial. Il l'avait vu trop de fois par le passé et avec son arrivée dans le Nouveau Monde il n'avait pas remarqué de différences avec la vieille Europe. Cora semblait être une exception, ses paroles en plus soulignait cette volonté d'indépendance, de connaissances.

Un sourire involontaire se dessina sur le visage de Sogliano et il dit avec un soupçon de mélancolie:

Je viens du Sud de l’Italie. Dans le talon de la botte. Une région baignée par les rayons du soleil et bercée par les ondes de deux différentes mers, l'Adriatique et Ionienne. Avez-vous déjà vu la mer?

Cora avait d'abord été surprise de voir Sogliano très pensif. Cela l'intrigant d'autant plus qu'il parlait assez peu. Il semblait à la fois absorbé par ses pensées et attentif à ce qu'elle disait.
Cela était étrange mais plaisant.

Non, je n'ai jamais vu la mer. Certains m'ont dit que c'était beau et d'autres m'ont dit que c'était sans intérêt car c'était une perte d'espace. Je ne sais qui croire...

Elle répondit au sourire par un sourire prononcé.

Je ne connais pas l'Europe non plus. Ca doit être beau toutes ces vieilles pierres et tous ces châteaux...

Cora NICK, assistante de M. BEAF et buveuse de paroles

Youhou !

Voici le numéro 9 du CRS, déjà. Comme le temps passe vite !
On y parle encore de trucs militaires mais il parait que ça vous intéresse.
J'aime bien ce numéro car il est sur du papier rose donc il est forcément bien !



Poupoupidou

Cora NICK, assistante de M. BEAF

Youhou !

Le CRS numéro 10 est entre mes mains. Je vous le donne donc à lire.



Poupoupidou

Cora NICK, assistante de M. BEAF

Youhou,

Voici le numéro 11 du CRS et voici enfin un peu de poésie dans ce monde en guerre.
J'aime beaucoup.



Je vous souhaite une agréable lecture.

Poupoupidou

Cora NICK, assistante de M. BEAF

Les paroles de la jeune femme ne pouvait cacher son enthousiasme. Parmi les temps qui couraient, cette émotion lui était devenue presque étrangère et pouvoir l'observer chez son interlocutrice le rendait heureux. Sogliano se rendait compte qu'il aimait être avec elle. Son sourire, son regard, sa curiosité et son intelligence ne le laissait pas indifférent

La mer est la plus belle chose qui m'est été donné de voir. Quand vous la regardez, vous pouvez sentir son immensité. L'homme perd la raison à se fait la guerre pour une question purement économique et passe à côté de l'essentiel.
La mer n'est jamais la même, les couleurs changent continuellement. A l'aube vous pouvez voir des nuances que vous ne retrouverez pas durant la journée et encore moins le soir... le coucher de soleil aux teintes rougeâtres sur l'eau est unique.  
Et la voir se déchaîner... quelle force!!!!

Peut-être pourrons-nous un jour l'admirer ensemble?

La question était sortit tout naturellement et finissant de la prononcé, il se rendit compte qu'il s'était peut-être montré un peu entreprenant.

Je ne peux vous dire comment est l'Europe. Je n'ai que peu voyagé. De ce que j'en connais, je peux vous affirmer qu'elle a un charme particulier. Elle est chaotique, les maisons semblent avoir été construites au hasard, ce qui crée des rues sinueuses qui s'entremêlent comme vos cheveux. Nous n'avons pas ces structures rectangulaire comme à New York. Et les monuments respirent l'Histoire et la Culture. Il y aurait tan à dire, mais le voir serait idéal.

Sogliano avait changer de ton sur sa dernière phrase.

Mais parlons un peu de vous? Avez-vous vécu toujours au Sud? Comment avez-vous atterri chez M. Beaf?

Youhou,

Voici le numéro 12 du CRS.



Poupoupidou

Cora NICK, assistante de M. BEAF

Youhou,

Voici le numéro 13 du CRS.



Poupoupidou


Cora NICK, assistante de M. BEAF

A la lecture de cette article, Alessandro devint tout rouge.

Enfoiré d’irlandais, j’savais qu’on pouvait pas faire confiance à ces mangeurs de pomme de terre...

Se remémorant les événements suivants le duel. Avec un air un peu embêté...

Je voulais officiellement présenter mes excuses à la BRED pour la réaction quelque peu disproportionnée de mes camarades et moi même après la découverte de la supercherie. Veuillez surtout présenter mes excuses toute particulière aux dizaines de victimes de notre colère, je vous garantie que ce maudit irlandais nettoiera les latrines de la gare DeuxTrois après notre passage, enfin si il reste de quoi être nettoyé.

Youhou,

Et voici le numéro 14 du CRS.
Voici quelques jours, une rumeur s'est propagée. Elle indiquait que le CRS ne serait plus publié mais je suis heureuse de constater que ce n'est pas le cas.



Poupoupidou

Cora NICK, assistante de M. BEAF

Alessandro avait apprit qu’une seconde édition d’affilée du CRS parlait de lui et de ses frères.

Tout en tentant de conserver une certaine discrétion, il emporta une copie et la rangea précieusement.

La mama va tellement être fier de nous quand elle verra ça...

Il s’éloigne avec un air satisfait, mais pas trop loin au cas où la 1st Legio deviendrait le nouveau sujet à la mode et qu’il aurait encore d’autres éditions à ramener au pays.

Youhou,

Je vous mets à disposition le CRS numéro 15.
Il va vous plaire puisque le papier est bleu.



Poupoupidou

Cora NICK, assistante de M. BEAF

Chonch entama avec attention la lecture de ce dernier numéro du CRS. Il était impressionné par le nombre de journaux publiés par l'armée confédérée et même si chaque lecture se concluait par la ferme intention de ne plus jamais ouvrir ces torchons, il y revenait à chaque fois.

...

Une heure plus tard, alors qu'il finissait de déchiffrer l'article

Incroyab'! Ils arrivent à s'moquer encore après tout c'qu'on leur a mis su' lô caboche! t'vas vouère un peu quoé qu'j'vô leur dire moé!

Chonch prit sa plus belle plume.

Cora écoutait les propos de Sogliano avec excitation et même avec admiration. Ces paroles la faisaient voyager. Elle s'imaginait admirant la mer dans toute sa diversité et toute sa force avec Sogliano à ses côtés pour la protéger contre ces éléments à la fois attirants et effrayants.
Elle sourit largement aux paroles douces comme du miel de son interlocuteur.
Elle sentait l'envie monter en elle d'aller en voyage en compagnie de ce charmant garçon. La mer, l'Europe, le vaste monde... Son regard se perdait dans le vague de la mer et des villages sinueux de la vieille Europe lorsque la dernière question de Sogliano la fit redescendre dans le salon de thé.

M. BEAF ? Ah oui, M. BEAF !
Je le connais depuis 3 ans maintenant. C'est lui qui m'a accueillie alors que j'errais dans les rues de Richmond à la recherche d'un but dans ma vie.
Je dois dire qu'il a été un parfait gentleman avec moi et qu'il m'a accordé sa confiance sans me juger.

Cora plongea son regard dans celui de Sogliano.

Vous savez, M. BEAF, c'est quelqu'un de très bien ! Il faudra que je vous le présente mais...

La jeune femme détourna subrepticement le regard avant de regarder à nouveau Sogliano et d'avoir les joues légèrement empourprées.

Mais avant, j'aimerais voir la mer...

Cora NICK, assistante de M. BEAF et demandeuse de mer

Youhou,

Voici le CRS 16. Il parait que le Nord est victorieux et que des réjouissances sont prévues.
J'aime bien les fêtes...



Poupoupidou

Cora NICK, assistante de M. BEAF

Ce volume 16 arriva auprès de Rijsel juste avant qu'il aille se vider les entrailles aux latrines

- Merci... ça me fera de la lecture et peut être même de quoi m'essuyer avec !

Alors qu'il s’affairait à sa tâche, ses yeux parcourait les lignes... des flashs apparaissaient dans sa tête

- Oh purée ! Si Dolly apprends cela...

Youhou,


Voici le dernier numéro du CRS, le 17.
Il est imprimé sur un papier rose donc ça me plait. En plus, on parle d'uniforme rose. J'adore.



Poupoupidou

Cora NICK, assistante de M. BEAF