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Au milieu du combat les balles sifflent. Autour de moi les hommes tombent comme des mouches hurlant de douleur. Les billes de plomb brûlantes traversent leurs chairs à toute allure. L’odeur nauséabonde de sang et de brûlé me retourne l’estomac. Le bruit est si assourdissant qu’il nous empêche d’entendre clairement les ordres du caporal-chef Horn qui crie de toutes ses forces. La fumée est si dense qu’elle nous obstrue les poumons, nous faisant tousser parfois jusqu’au sang, et notre vision ne dépasse pas les 10 mètres.
Je me tourne vers Horn, le regardant s’arracher les cordes vocales pour donner quelques ordres à peine perceptibles. Le bruit des tirs et des cris couvre sa voix, et la fumée m’empêche de lire sur ses lèvres. Soudain une balle traverse son crâne. Il tombe immédiatement sur le sol sans demander son reste.
Quelques secondes plus tard, un silence. J’en ai les oreilles qui sifflent. Tout le monde se demande ce qu’il se passe, mes hommes se regardent. La fumée toujours aussi épaisse nous empêche de voir l’homme en fin de rangée.
Je sens une main sur mon épaule, je me retourne à toute vitesse effrayé par celle-ci. J’aperçois un visage familier composé d’un mélange de poudre à canon et de sang.
-Caporal que devons-nous faire ? Le caporal-chef vient de se prendre une balle, il est mort !
Carl, l’un de mes hommes. J’aperçois dans ses yeux la peur du premier combat et la détresse de la défaite de cette bataille.
Je n’ai pas le temps de répondre quand soudain, du sang jaillit de sa bouche m’éclaboussant le visage. Il tombe petit à petit tout en se tenant sur moi. Derrière lui un confédéré armé de sa baïonnette continue d’appuyer sur sa proie qui est à moitié affalée sur le sol et sur ma jambe. Son visage est rempli de haine. Je suis tétanisé. Je veux réagir mais mon corps ne répond plus. Le sudiste sort sa baïonnette du corps de Carl et s’apprête à m’embrocher comme un sanglier. Mon corps se réveille. Je mets ma main sur le manche de mon sabre encore dans son fourreau. Je comprends à ce moment-là, que je n’ai plus le temps d'agir...
Je me tourne vers Horn, le regardant s’arracher les cordes vocales pour donner quelques ordres à peine perceptibles. Le bruit des tirs et des cris couvre sa voix, et la fumée m’empêche de lire sur ses lèvres. Soudain une balle traverse son crâne. Il tombe immédiatement sur le sol sans demander son reste.
Quelques secondes plus tard, un silence. J’en ai les oreilles qui sifflent. Tout le monde se demande ce qu’il se passe, mes hommes se regardent. La fumée toujours aussi épaisse nous empêche de voir l’homme en fin de rangée.
Je sens une main sur mon épaule, je me retourne à toute vitesse effrayé par celle-ci. J’aperçois un visage familier composé d’un mélange de poudre à canon et de sang.
-Caporal que devons-nous faire ? Le caporal-chef vient de se prendre une balle, il est mort !
Carl, l’un de mes hommes. J’aperçois dans ses yeux la peur du premier combat et la détresse de la défaite de cette bataille.
Je n’ai pas le temps de répondre quand soudain, du sang jaillit de sa bouche m’éclaboussant le visage. Il tombe petit à petit tout en se tenant sur moi. Derrière lui un confédéré armé de sa baïonnette continue d’appuyer sur sa proie qui est à moitié affalée sur le sol et sur ma jambe. Son visage est rempli de haine. Je suis tétanisé. Je veux réagir mais mon corps ne répond plus. Le sudiste sort sa baïonnette du corps de Carl et s’apprête à m’embrocher comme un sanglier. Mon corps se réveille. Je mets ma main sur le manche de mon sabre encore dans son fourreau. Je comprends à ce moment-là, que je n’ai plus le temps d'agir...