Nord VS Sud - la création
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Une gare est tombée

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Dann FT
Eazy
Amozlir
7 participants

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1Une gare est tombée Empty Une gare est tombée Lun 22 Juin - 20:12

Amozlir

Amozlir

Un courrier arriva au campement sudiste peut après midi. Au galop, le sourire jusqu'aux oreilles, criant :

- La gare Age est tombée !

Provoquant à "hourra" général sur son passage et continuant :

- La gare Age n'est plus que poussière !

Devant l'engouement général, tous les confédérés présent dans le camp s'approchèrent du courrier. Une soirée heureuse et festive s'annonçait.

2Une gare est tombée Empty Re: Une gare est tombée Lun 22 Juin - 21:34

Eazy



Les Nordistes organisent une grande brocante, vous y trouverez tout ce qu'il vous faut pour assembler un train:

  • Locomotive
  • Wagons
  • Wagon BAR
  • Wagon BAR
  • Wagon BAR
  • ...

3Une gare est tombée Empty Re: Une gare est tombée Mar 23 Juin - 16:34

Dann FT

Dann FT

Kelly fit avancer son cheval dans les décombres encore fumants de la gare.
Il mit pied à terre et regarda un peu autour de lui.

Les hommes étaient paraissaient fatigués malgré le plaisir d'avoir détruit une gare ennemie.
Les dernières semaines avaient été harassantes, faites à marche forcée pour échapper aux nordistes qui les harcelaient de tous côtés.

La BR avait d'ailleurs eu quelques pertes lors de la traversée des montagnes.
Il ne s'y attendait pas mais il s'était plutôt bien entendu avec eux, ils s'étaient montrés de courageux et sympathiques compagnons. Chacun se soutenant au besoin.
La gare ne serait pas encore tombée sans leur aide.

Malgré la fatigue, il se leva et se dirigea vers un Sergent BR qui venait de rentrer dans les ruines du bâtiment.


-"Bien joué camarade ! On va la fêter cette destruction !"

Et il tendit sa gourde de whisky à Kleist.

4Une gare est tombée Empty Re: Une gare est tombée Mar 23 Juin - 21:15

Kleist

Kleist

Kleist tendit la main machinalement, depuis plus de 10 jours , il galopait et avait subit comme ses camarades, le poignardage incessant des yanks qui les poursuivaient en esperant les faire tomber avant la gare, maintenant sur les cendres de celle-ci, il appreciait chaque gorgée, sa soif étanchée, il peut enfin emettre un mot

"Merci kelly, ce fut un plaisir de chevaucher avec vous, et le plaisir encore plus grand d'avoir réussi "

Et puis la fatigue s'estompant, mais je le reconnais, on etais deja ensemble sur la montagne et ce gars m'aidait à passer les cols
"Kelly , dès que j'ai refais le plein de whisky, je t-offre une bouteille, pour le moment on a encore de laroute ensemble et on aura le temps de discuter"

5Une gare est tombée Empty Re: Une gare est tombée Mer 24 Juin - 10:09

Dann FT

Dann FT

- "Pas de refus pour la bouteille ! " dit Kelly avec un grand sourire

-"Mais comme tu le dis, pas le temps de se reposer, ils ne vont pas nous lâcher de sitôt.
Il faut que l'on se sorte de la rapidement ! Si au passage, quelques uns de ces bleus pouvaient mordre la poussière, je ne serais pas contre.
A plus tard sergent, je crois que l'on n'a pas fini d'être ensemble"

Kelly fit ironiquement un semblant de salut militaire, il alla récupérer son cheval qui s'était éloigné de quelques pas puis se dirigea vers ses frères FT un peu plus loin.

6Une gare est tombée Empty Re: Une gare est tombée Mer 24 Juin - 16:48

Makhno Tchina

Makhno Tchina

Mak contemplait d'une petite colline les ruines fumantes de la gare yankee qu'ils avaient fait tombé.

Il observait son frere d'arme Kelly et le regardait sympathiser avec Kleist. L'ancien de la SPWaW sergent de la BullRun, sous les ordres de Winter... et Kelly le fidèle, l'insoumis irrégulier, le bouffeur d'indien qui verse son sang à leurs cotés....

Il songea que, la guerre simplifiait les choses, la vie la mort l'amitié... A part les ronds de cuir qui avaient toujours de grand destin pour envisager notre mort et la manière de la rendre la plus utile...
Nous soldats réguliers et FTs, mercenaires, pirates, hommes de mains, voyous, intellectuels, indiens ou prussiens, Communistes/Anarchistes et curé...
On se bat pour les autres, on se bat pour celui qui est prêt a mourir a nos cotés, pour ses frères... On se bat pour la liberté et le Sud!

7Une gare est tombée Empty Re: Une gare est tombée Ven 26 Juin - 11:10

Dann FT

Dann FT

Kelly voulu se diriger vers Gina et sa sœur mais une fois de plus elles étaient bien entourées avec la présence de Makhno et Von Borcke.
Cela le fit sourire, Burt n'était plus là mais elles étaient toujours autant courtisées.
Makhno le regardant avec insistance, Kelly préféra les laisser entre eux et regarda autour de lui.

Le mélange était frappant entre les uniformes réglementaires des Bull Run et les tenues très disparates des FT. Pourtant dans ce cadre précis, tout se mélangeait dans une parfaite harmonie

Il chercha du regard son chef et le trouva en pleine discussion avec Lord Commandant une carte étalée devant eux.
Le débat paraissait animé, chacun faisant force gestes. Comme d'habitude Wayne paraissait buté sur sa position et Lord tentait de le convaincre.

N'ayant pas une envie débordante de se prendre un sermon par le prêtre ou croiser l'emplumé de la compagnie, Kelly se trouva un coin tranquille pour entretenir ses armes

8Une gare est tombée Empty Re: Une gare est tombée Ven 26 Juin - 19:00

Wayne Cooper

Wayne Cooper

Satisfait, fier et apaisé.
Wayne se tenait au milieu de tous ses frères Francs Tireurs.
Devant eux, la Gare Age n’était plus qu’un champ de ruines.
Il pouvait souffler et lâcher prise maintenant.
Laissant son esprit s’en aller, il se rappela…




Pour le Sud et ses intérêts supérieurs,  les Francs Tireurs s’étaient consacrés depuis quelques mois à un rôle à contre emploi…
Tenir le front, tenir la ligne, passer des semaines voire des mois à avancer ou reculer de quelques lieues seulement…
Les moments difficiles, les déceptions et les moments de joie ou de petites victoires se mêlent et s’entrechoquent au fil des jours, quand ce n’était pas dans la même et simple journée.
Pour beaucoup ce n’était plus que juste finir cette journée et ne penser à demain qu’au dernier moment.
Un jour après l’autre et rien d’autre.

Notre présence sur ces champs de bataille, était de plus en plus pesante pour nos hommes et moi-même.
Même nos fidèles montures, elles aussi, semblaient dépérir et perdre leur énergie un peu plus chaque jour…

Nous ne sommes que des civils ayant pris les armes, le manque d’espace et ces combats de tranchées nous n’y étions pas habitués.
Nous étions rompus aux grands espaces, aux grandes chevauchées et à un style de combat bien différent de celui-ci.

Apparaitre à un endroit, frapper par surprise puis disparaitre.
S’infiltrer dans les lignes ennemies et y semer la zizanie.

Ca oui, les Francs-Tireurs connaissaient,  et pour nous, l’heure était venue de revenir à nos premiers amours.

Une opportunité venait de s’offrir à nous.

Profitant de la venue et des précieux efforts de l’AVN conjugués à l’abnégation remarquable de la Bred à tenir ses objectifs, nous avons réussi à quitter cette zone de combat avec pour objectif de venir semer le trouble dans les lignes adverses tout en gardant en tête une action plus grande encore.

L’objectif était clair dans nos têtes.
Ce serait la Gare Age.

Brouiller les pistes était une des conditions de notre réussite.
Ne pas donner d’indication claire sur notre destination ou du moins le plus tard possible.
Laisser planer le doute sur notre objectif réel.

Mais un obstacle impressionnant se tenait devant nous, pouvant à la fois tenir le rôle de bouclier salvateur à notre infiltration ou alors enterrer nos espoirs si les nordistes réussissaient à s’organiser à temps.

Une fois arrivé aux pieds de l’épais massif montagneux, un sentiment d’oppression nous a tous envahi.
Cela paraissait infranchissable.

Les nordistes sur nos talons, à seulement un jour de cheval.
Et devant nous cette masse impressionnante de rochers aux et falaises abruptes à perte de vue avec au milieu ce qui semblait être un passage …si étroit …si escarpé.

Arriver à mettre de la distance avec nos poursuivants ou au moins ne pas la perdre ne serait pas chose aisée.

Notre arrière garde essentiellement composé de membres de la Bull Run pouvait apercevoir les uniformes bleus non loin d’eux.
Il ne manquait pas beaucoup avant d’être à portée de leurs fusils.
La chasse était ouverte et nous étions dans le rôle peu appréciable du gibier.

L’écart ne faisant que se réduire avec nos poursuivants, les premières escarmouches venaient d’avoir lieu.. Et les premières pertes dans nos rangs…
Il n’est jamais facile de voir des hommes mourir sans pouvoir les aider, mais nous sommes en mission, guidé par des intérêts supérieurs et nous nous devons de rester concentrés sur la réussite de notre objectif.

Plus le choix maintenant, nous devons nous hâter sous peine de devoir perdre encore plus d’ hommes ou frères qui nous seraient si utile plus tard pour arriver à atteindre notre but.

Nos deux troupes, la Bull Run qui voyait ses effectifs fondre comme peau de chagrin et nous les Francs Tireurs, agissant comme une seule et même compagnie, sans distinction. Il n’était plus question d’uniformes ou de statut prônant des différences superficielles.
Nous avancions, ensemble.
Dans un but commun.


Plus que quelques jours dans ces interminables montagnes et nous pourrons enfin chevaucher à bride abattue, donner la pleine mesure de notre force collective.

En même temps que nos éclaireurs nous signalaient apercevoir la plaine, je continuais de recevoir des messages venant de l’arrière ou les plus lents se faisaient rattraper par les yankees lançaient à nos trousses.

Le moral n’était pas au plus haut.

Nous savions les regards du Sud braqués sur nous, et heureusement cela nous donnait une force supplémentaire.


Nous ne pouvions plus faire demi tour, au loin nous devinions la gare, nous étions si proches du but.

Je me rappelle que plus à l’Est quelque chose attira mon regard, je n’arrivais à rien distinguer pourtant.
Mais nous pouvions le sentir, il y avait autre chose dans cette direction.
Plus grand qu’une gare, Plus important qu’une gare.

Mais, terminons ce pourquoi nous sommes là d’abord.



Un puissant et raisonnant « A la vie, à la mort ! » le sortit des ses pensées et souvenirs récents.



Wayne regardait à nouveau ce champ de ruine devant lui.
C’était fait et bien fait, ils avaient atteint leur objectif.

Il était  temps de voir plus grand.

Même si la grande faucheuse doit tous nous emporter.

Avec force, rage et passion il leva le poing haut vers le ciel et  hurla à son tour

« Francs-Tireurs, A la vie, à la mort !!! »



Wayne Cooper ,
Franc Tireur , Défenseur du Sud

9Une gare est tombée Empty Re: Une gare est tombée Ven 26 Juin - 20:47

Lord commandant

Lord commandant

Les Francs-Tireurs savaient que les périodes de repos seraient aussi rares que brèves durant ce périple, mais bizarrement aucun d’entre eux ne songeait au repos, ô combien mérité.

le whiskey passait de main en main et se buvait à même le goulot et les compagnons Francs-Tireurs , entre émotion et excitation, se félicitaient de leur exploit et celui des vaillants BR.

Lord, quant à lui, chapeau bien enfoncé sur les yeux, pensait déjà à la stratégie à adopter dans les jours à venir et à la vue de Wayne il se dirigea vers lui


Regarde Wayne!!

Lord sortit une carte  et désigna du doigt un point au milieu de la plaine de catbridge

Il faut aller là, il faut continuer de brouiller les pistes sur notre prochaine destination ….

Le Chef des Francs-Tireurs prit son compagnon par l'épaule, le serrant davantage que nécessaire, et l'entraîna vers le groupe le plus proche

On en reparlera demain Lord…

10Une gare est tombée Empty Re: Une gare est tombée Sam 27 Juin - 0:44

Makhno Tchina

Makhno Tchina

Ours Touffu était le fils d'un autre Ours. Son père l'avait confié à Mak pendant sa 17ème année.

Mon père était un homme taiseux, quand il parlait, c'était pour râler.... Il avait participé à la grande guerre de l'homme blanc qui avait embarqué avec elle tous les natifs. Il avait participé à de nombreux faits d'armes avec ses amis... Mais il n'en parlait jamais, il disait qu'il n'y avait aucune gloire à tuer, explique t'on comment on vide le lièvre avant de le manger, me disait il. Son silence était insupportable!

Mon père est l'homme le plus fort que j'ai jamais rencontré et je ne pensais qu’à une seule chose suivre ses traces. Je pistais, je chassais, m'entrainais inlassablement à l'arc et au lancé de tomahawk pour me préparer avant la fin de l'été la chasse au Tatanka! C’est la période la plus heureuse de mon existence!

Cette année-là j'ai mangé mon premier cœur de tatanka, cela veut dire que c'était la première fois que je tuais un bison seul! La viande appartenait au clan mais sa fourrure, son cuir et ses cornes me revenaient et il me tardait de tendre ma peau pour la faire sécher...

Mon père, profita de cet instant pour me dire sèchement qu'il était pour moi temps de partir et devenir un guerrier, que c'était mon destin.... « Tu suivra homme blanc venu du soleil levant», celui qu'il avait recueilli alors qu'il l'avait retrouvé blessé dans un bois. Mon cœur s’est mis à saigner, mais tel est la voie des Aigles et si Ours ne sait voler il doit prendre cette route, s'éloigner pour mieux se rapprocher !

Ils devaient rejoindre Buenaventura, un  autre indien du clan, intégrer un groupe d’homme de confiance et se mêler au combat ! Après des jours de voyage, le fortin Tamare se dessinait à l'horizon.
Une fois arrivée, pansé et nourri le jeune étalon de Mak, j'ésperai pouvoir me reposer avec mes fesses endolories par tant de selle. Mais "Niet popov" ma répondu Mak "tu mets tes babouches et Dabaï, on traverse la rivière dans quelques heures!"

A peine arrivée qu'il fallait repartir, cette aventure initiatique commençait à être moins romantique et mon envie de suivre la piste de mon père, était moins virulente.... N'ayant pas le choix j'ai repris la route avec Berny, un vieil ami de Mak, l'homme à la langue coupée qui sait mieux que tout le monde exprimé sa joie ou sa colère... Une nouvelle journée de marche, exténué et mort de faim je m'arrête à l'ombre d'un arbre en pensant à la tarte au cactus, amourette de tatanka en trois façons de ma maman...Il n'en fallu pas plus pour que je m'endorme en pensant à la douceur de mon tepee.

La chaleur grandissante du matin me réveilla en sursaut, le camp était vide, ils étaient tous parti. La frayeur commença à m'envahir mais l'enseignement de mon père m'a permis de reprendre le contrôle "La peur est l'ennemi de l'homme elle tue l'esprit..." et le souvenir de ces paroles m'apaisent et me font apercevoir le sentier a suivre. La troupe progresse Nord-Ouest en utilisant les reliefs pour se dissimuler, ils ont au moins 2 heures d'avance, entre 8 et 10 kilomètres, inutile de leur courir après.

Notre objectif final est derrière la montagne du nord, je vais couper plein nord pour retrouver Mak dans les montagnes. Ours prend la route du septentrion, il se noie dans la masse de dos gris. Malgré quelques railleries des plus taquins, ces dernières sont vite apaisé par la vision de mon insigne FTs. Je parviens au pied de la montagne du nord qui ne l'est plus désormais. Je l'appellerai donc la montagne de là où je suis, j'ai dit!

J'aperçois de la poussière et quelques mouvements je me cache. Ce n'est que l'avant garde FTs.
J'ai réussi mon pari je les ai retrouvé, mon père serai fier de moi!!!! Je me lève et aperçois l'amiral, il s'arrête devant moi et me dis que fais-tu là petit, ne traine pas et fonce dans les montagnes te protéger, les yankee ne sont pas loin.....

Je cours, effrayer et grimpe au sommet d’un pic, pensant être en sécurité. A peine arrivée, une femme est là, a bout de force et pressé de passer les montagnes et colline pour dit-elle, prendre soins de toute la troupe. J'utilise mes dernières forces pour la soutenir. La nuit tombe et il est temps de se reposer. je m'installe quand tout a coup, un bruit de cheval attire mon attention. Je me tapis au sol car en contre bas à quelques mètres, un groupe de 3 ou 4 hommes en uniformes bleus…. Mon corps ne fait plus un bruit il fusionne avec la roche calcaire qui m’entoure. « Je suis une pierre et le temps glisse sur moi comme l’eau de la rivière sur un rocher… »

Malheureusement au beau milieu de la nuit l’un d’entre eux s’approche pour soulager ses problèmes de prostate et faire sa miction nocturne. Il manque de me faire dessus et m’aperçoit, il sort son arme et tire, me touchant au bras superficiellement. Je réussi à lui mettre un coup de baïonnette, le blessant suffisamment pour qu’il perde son arme et décide de reculer pour ne pas prendre de risque. « Un peau rouge ! Un peau rouge ! ». Sentant le vent tourner je décide de profiter de la nuit pour me carapater. En sautant le petit éperon rocheux qui surplombe ma cachette, deux hommes sont à mes trousses et me touche 4 fois. Mortellement blessé je m’écroule et tombe dans un ravin où s’écoule une rivière. Miraculeusement je me retrouve sous un surplomb et le terrain comme la nuit dissuade les soldats de me pourchasser.

Transi de froid,terrifié, plus proche du grand voyage que de la ptite ballade autour du tepee, les minutes passent comme des heures et les heures comme des jours. Je ne sent plus mes jambes, le froid me saisit et je commence à m’endormir. Mais.... au petit jour on me bouscule. J’ouvre les yeux en sursaut, une main se plaque contre ma bouche. J’entends la voie familière et rassurante de Mak, qui tout en pensant mes plaies, « Alors Babushka on s’est perdu ? ». Je suis au bord du gouffre et ces quelques gestes et paroles me réchauffe le cœur, à la manière d’un grand soleil, et dans mon âme il brule encore. « Tu vas grimper sur mon cheval et te tenir de toutes tes forces à moi, interdit de tomber tovaritch ! ».

Le soleil se lève, nous trottons depuis trop longtemps maintenant, je me sent en sécurité dans un corps qui n’est que douleur…. « Tiens bon petit Ours, on arrive et miss Fifi va bien s’occuper de toi. »
Le soleil, pointe sur la plaine, on entend au loin le sifflement du train, l’enfant de cœur et Berny sont déjà rendu sur les rails pour barricader la voie ferrée. Je suis allongé et soumis aux doigts d'une fée que j'avais croisé quelques heures auparavant.

J’entends les guerriers s’agiter, vérifier leurs armes, serrer leurs selles et se rassembler pour l’assaut. Même les bêtes semblent prêtes au combat. La tension est palpable, mais rien ne semble pouvoir troubler la sérénité de l’instant.
POUR LE SUD ! A LA VIE, A LA MORT ! FRANC TIREUR…… L’heure est venue de se couvrir de gloire ou de mourir en fier enfant du sud…. EN AVANT…..

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